Arménie-Azerbaïdjan : Nième réunion
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Commentaires
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Comme
il fallait s’y attendre, dans le cadre des négociations de paix sur le
Haut-Karabakh, rien de nouveau est sorti de la rencontre virtuelle - COVID-19
oblige - sous l’égide des trois coprésidents du groupe de Minsk des six intervenants.
Chacun
a rappelé sa position :
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Pour les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE : Les prochaines
mesures possibles pour préparer les peuples à la paix, les principes et les
éléments constituant la base du futur règlement, à savoir les trois principes
de base et les six éléments principaux, le tout reposant sur la Charte des
Nations Unies, l'Acte final d'Helsinki (Décalogue) ainsi que les mesures à
entreprendre pour préparer les populations à la paix.
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Pour le ministre des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan : Les normes et
principes du droit international, le décalogue d'Helsinki de 1975 et les quatre
résolutions de 1993 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Surtout et surtout
l’intégrité territoriale du pays, dont le Haut-Karabakh fait partie.
-
Pour le Représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE :
Pouvoir mener à bien sa mission d’observation du cessez-le-feu le long de
la frontière arméno-azérie et sur la ligne de contact Artsakh-Azerbaïdjan, et
donc la nécessité d’avoir les moyens pour le suivi.
Comme
à l’accoutumé, le communiqué final rappelle ce qu’il a lieu de faire et de ne
pas faire en des termes génériques. Les positions de tout à chacun étant
inchangées, la rencontre a été improductive. Les avancées, si tant est qu’il y
en ait, ne se produisent qu’en présence de chefs d’Etat ou pour le moins des
ministres des Affaires étrangères des pays coprésidents. Les rencontres des
M.A.E arméniens et azerbaïdjanais servent essentiellement à mettre en œuvre les
décisions prises par leurs supérieurs.
Quant
aux médiateurs, et ce depuis des années, leur activité principale consiste
avant tout à éviter que la situation ne dégénère et que les hostilités
reprennent, comme ce fut le cas en Avril 2016. Certes si le statu quo est
décriée par tout le monde, intéressés compris, il n’en demeure pas moins que
cela reste la situation la moins mauvaise.
On
notera toutefois le rôle particulier joué par la Russie. C’est sans aucun doute
le coprésident le plus actif et le plus influent des trois. Il ne se passe pas
un mois sans que l’un des deux belligérants, ou les deux, prennent contact avec
Moscou, que ce soit au niveau présidentiel ou niveau ministériel.
Ainsi,
il existe une piste de résolution du conflit par étapes (dixit Sergueï Lavrov) dans
laquelle l’Arménie «restituerait» dans un premier temps quelques districts de
la zone tampon à l’Azerbaïdjan. Par contre rien n’a filtré sur la ou les
concessions consenties l’Azerbaïdjan. Erevan a toujours répété que les
concessions doivent être mutuelles et non unilatérales comme l’exige Bakou et
que la résolution doit être globale, c'est-à-dire intégrer le statut final du
Haut-Karabakh.
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Arménie
Se référant à la déclaration du
ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, selon laquelle la
proposition d'une solution étape par étape à la question du Karabakh est
activement débattue, le ministre arménien des Affaires étrangères, Zohrab Mnatsakanian,
a indiqué que de telles propositions «inacceptables pour la partie arménienne»
avaient été faites en 2014 et 2016, mais n'étaient plus sur la table
aujourd'hui.
Le ministre a exclu toute concession unilatérale dans le processus de
paix du Haut-Karabakh. Selon lui, le règlement pacifique n'est possible que
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Azerbaïdjan
«Dans le contexte de la poursuite de
l'occupation militaire et du nettoyage ethnique des territoires azerbaïdjanais
par l'Arménie, la tenue d'«élections» dans les territoires azerbaïdjanais
occupés constitue une violation manifeste de la Constitution de la République
d'Azerbaïdjan, ainsi que des normes et principes du droit international, y
compris la Charte des Nations Unies, l'Acte final de la CSCE d'Helsinki de 1975
et les résolutions connexes du Conseil de sécurité des Nations Unies et, par
conséquent, n'auront aucun effet juridique,»
a déclaré le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov.
«Le ministère azerbaïdjanais des Affaires
étrangères a publié une déclaration sur les «élections» organisées par
l'Arménie dans les territoires azerbaïdjanais occupés et a déclaré que
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OSCE
Le 20 avril, le ministre des Affaires
étrangères de l'Arménie, Zohrab
Mnatsakanian, a tenu une vidéoconférence avec les coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE, Igor Popov (Russie),
Stéphane Visconti (France), Andrew Schofer (États-Unis), ainsi qu'avec le
représentant personnel du président en exercice de l'OSCE, le chef du Bureau, Andrzej
Kasprzyk.
Les participants ont discuté de
l'évolution récente du processus de paix dans le Haut-Karabakh. Le ministre a
évoqué les élections générales tenues en Artsakh.
L'impératif d'une observation
inconditionnelle du cessez-le-feu
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Artsakh
«Le peuple et les autorités de l'Artsakh
restent fidèles à la voie choisie pour construire un État libre, indépendant et
démocratique et sont prêts à surmonter tous les obstacles et défis sur cette
voie, et ce depuis l'indépendance en 1991,»
a déclaré le président de l'Assemblée nationale de la République d'Artsakh Achod Ghoulian dans une lettre adressée
à M. George Tsereteli, président de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE, et à
tous les membres du bureau de l'AP-OSCE.
Il a indiqué que depuis l'indépendance
en 1991, un certain nombre d'élections et de référendums ont eu lieu en Artsakh
dans des conditions extrêmement difficiles, notamment
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Russie
«Bien
entendu, les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sur le
règlement du conflit du Haut-Karabakh sont des documents bien connus. Ils ont
été adoptés au plus fort des hostilités et prévoyaient tout d'abord la
cessation complète des hostilités et le passage au règlement du conflit. Ils
ont confirmé notamment l'intégrité territoriale de la République
d'Azerbaïdjan", a déclaré le
ministre russe des Affaires étrangères Sergueï
Lavrov.
"Mais ils ont également demandé
d'arrêter la guerre et d'entamer des négociations. Depuis lors, les
négociations ont
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az