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Commentaires
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Pour
l’Azerbaïdjan le tri sélectif n’est pas nouveau. A l’instar de son grand frère
turc, pour qui le mot «Arménien» est avant tout une insulte, les Arméniens ont
toujours été des citoyens de seconde zone et ce dès l’époque soviétique. Si Bakou
a réussi à vider le Nakhitchevan des citoyens d’origine arménienne durant les
70 ans de l’URSS, (48% en 1920 1% en 1988), il a échoué avec ceux du
Haut-Karabakh, et ce n’est pas faute d’avoir ménagé sa peine ; à commencer
par les laisser dans la misère pendant des décennies puis à les massacrer à
partir de 1988. Fort heureusement l’aide de l’Arménie voisine leur a permis de
survivre et de résister jusqu’à déclarer leur indépendance !
Depuis
le début du cessez-le-feu dans le conflit du Haut-Karabakh - 8 mai 1994, le
gouvernement azerbaïdjanais a découpé les propositions des coprésidents du
groupe de Minsk de l’OSCE en ne gardant que la partie qui lui convenait. Voici
quelques exemples du tri sélectif opéré par les dirigeants azerbaïdjanais.
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Les plus connus de ce saucissonnage sont sans doute «les trois principes de
base» proposés par les coprésidents en 2007 au Conseil ministériel de l’OSCE à
Madrid.
-
intégrité territoriale ;
- égalité des droits
et autodétermination des peuples;
-
non usage de la force ou de la menace d’usage de la
force.
Bakou
a retenu le point 1, une partie du point 2 et a rejeté totalement le point 3. Pourquoi
partiellement le point 2 ?
Bakou
fait souvent référence à l’Acte final
d'Helsinki, la Déclaration sur les principes régissant les
relations entre les États participants (aussi connu comme le «Décalogue») sont
regroupés en dix points (1). Non seulement
il «oublie» certains points du décalogue (2, 5, 7) mais plus ennuyeux il
interprète le point 8 (le droit à l’autodétermination) à la sauce azérie :
le choix de la population du Haut-Karabakh sur le statut final doit se limiter
sur le niveau d’autonomie (moyen ou grand), mais certainement pas l’indépendance.
●
Dans leurs assertions, les dirigeants azerbaidjanais rappellent
systématiquement les résolutions prises par le Conseil de sécurité de l’ONU(2). Là aussi, ils «oublient» de dire
qu’elles ont été prises au plus fort de la guerre (1993), et que depuis, un
cessez-le-feu a été signé. De plus trois des cinq membres permanents du Conseil
de sécurité sont également les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE. En
clair, si ces résolutions étaient toujours d’actualité, les trois coprésidents
les auraient intégrés dans leurs propositions. Non ?
Lors
des rencontres officielles entre les chefs d’Etat de l’Arménie et de
l’Azerbaïdjan, les coprésidents font systématiquement des propositions pour
apaiser les tensions sur la ligne de contact entre le Haut-Karabakh et
l’Azerbaïdjan. Propositions qu’Ilham Aliev agrée, mais qu’il met rarement en
pratique, «oubliant» ses engagements.
●
L’équipe du dictocrate met souvent des bâtons dans les rouages de l’OSCE,
assemblée parlementaire comprise : - demande de fermeture du Bureau de l’OSCE
en Arménie pour des motifs fallacieux ; - refus d’augmenter les moyens du
représentant du président en exercice de l’OSCE chargé les missions
d’observation sur le terrain avec menace de blocage du budget général de
l’OSCE ; - usage de la diplomatie
du caviar pour s’assurer des votes ; - Bakou traîne volontairement des
pieds pour mettre en œuvre des mesures de vérification automatique du
cessez-le-feu demandées par l’Arménie.
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Le dernier exemple et non des moindres c’est la manière dont les dirigeants
azerbaidjanais préparent leur population à la paix. A tous les niveaux de
responsabilité, gouvernemental ou régional, le discours se veut xénophobe et
raciste. Tout acte anti-Arméniens est glorifié et son auteur décoré (cas de
l’officier Ramil Safarov). Et comme cela ne suffit pas, la jeunesse est éduquée
dans cet esprit à travers les livres scolaires. Il va de soi que toute voix
discordante est rapidement réprimée.
Et
les négociations de paix continuent gentiment sous l’égide des coprésidents.
(1)
1-
Égalité souveraine, respect des droits inhérents à la souveraineté
2-
Non-recours à la menace ou à l’emploi de la force
3-Inviolabilité
des frontières
4-
Intégrité territoriale des États
5-
Règlement pacifique des différends
6-
Non-intervention dans les affaires intérieures
7-
Respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, y compris la
liberté de pensée, de conscience, de religion ou de conviction
8-
Égalité des droits des peuples et droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
9-
Coopération entre les États
10-
Exécution de bonne foi des obligations assumées conformément au droit
international
(2)
-résolution 822
(30 avril 1993) ;
-résolution 853
(29 juillet 1993) ;
-résolution 874
(14 octobre 1993) ;
-résolution 884
(12 novembre 1993).
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Arménie
«Le coronavirus a eu un certain impact sur le
règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh en ce sens que le groupe de
suivi du Représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE a cessé ses
activités,» a déclaré le ministre des
Affaires étrangères d'Arménie, Zohrab
Mnatsakanian ; et de poursuivre :
«Actuellement, le plus important est de
maintenir le régime de cessez-le-feu afin que nous puissions concentrer nos
ressources sur la lutte contre le coronavirus. La déclaration des coprésidents
du Groupe de Minsk de l'OSCE a été
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Russie
«Les élections dans le Haut-Karabakh
(Artsakh) sont nécessaires pour assurer la vie normale de la population. Toutefois,
la Fédération de Russie ne reconnaît pas le Haut-Karabakh comme un État
indépendant. Son statut doit être déterminé par des négociations politiques, ce
que fait le Groupe de Minsk de l'OSCE»,
a déclaré la représentante officielle du ministère russe des Affaires
étrangères, Maria Zakharova.
Selon elle, le processus de règlement
du Karabakh ne dépend en aucune façon du vote des 31 mars/14 avril pour élire
un nouveau président et des membres du parlement.
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Azerbaïdjan
Le président Ilham Aliev a déclaré :
"La Conférence de Munich sur la sécurité
est la conférence de sécurité N°1 dans le monde. Cette fois, il a été possible
de communiquer à la fois des faits historiques et de la vérité sur le conflit
Arménie-Azerbaïdjan du Haut-Karabakh à un large public. Parce que ce public
représente des millions de personnes, les dirigeants de l'Azerbaïdjan et de
l'Arménie ont participé à un débat en direct pour la première fois de
l'histoire. Ce débat a suscité un grand intérêt. Cela montre une fois de plus
que
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Turquie
Le chef de la délégation de l’UE en Turquie,
Christian Berger, a déclaré que la
Turquie est l'un des partenaires commerciaux les plus importants de l'UE.
()… Lorsqu'on lui a demandé si l'UE
deviendrait plus forte ou plus faible après la crise mondiale, il a dit que le
bloc prévoyait de redevenir plus fort.
Concernant le processus d'adhésion de
la Turquie à l'UE, il a précisé que les négociations d'adhésion
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de Trend, de Hurriyet, ainsi que de l’Union européenne.