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Commentaires
et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Après les félicitations adressées début Août par la communauté internationale à Nigol Pachinian pour sa réélection comme premier ministre et quelques jours plus tard par les ministres des Affaires étrangères des pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE à Ararat Mirzoyan pour sa nomination comme ministre des Affaires étrangères, les Arméniens sont en attente d’un début de commencement de pourparlers avec l’Azerbaïdjan.
Après
la rencontre tripartite de Moscou du 9 novembre 2020 qui scellait la fin de la
guerre de 44 jours en spécifiant les mesures à mettre en œuvre et celle du 10
janvier 2021 qui listait les sous-commissions à mettre en place par le groupe
de travail créé pour l’occasion, la situation est au point mort.
Problème :
On ne peut pas passer au travail par sous-commissions sans avoir terminé les
actions stipulées par le premier accord. Et c’est là que le bât blesse.
Tous
les prisonniers de guerre détenus par Bakou n’ont pas été renvoyés chez eux,
pire d’autres personnes ont été capturées après la fin des hostilités. Aliev se
permet d’envahir le territoire de l’Arménie sous prétexte que les cartes datant
de l’URSS lui donnent raison. Les cartes détaillant précisément les champs de
mines, servent accessoirement au troc de
détenus arméniens. Quant à la soldatesque azérie, fidèle à sa méthodologie du
harcèlement exercé depuis vingt ans sur la frontière arménienne en plus de la
ligne de contact du Karabakh, mènent la vie dure aux frontaliers et
gardes-frontière arméniens.
Pourquoi
le potentat changerait-il sa politique maintenant qu’il a récupéré
« ses » territoires ?
Et
on en revient aux coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE et à leur laxisme.
Il faut reconnaitre que sorti de leurs communiqués génériques, ils continuent
de garder un silence religieux sur … les exactions commises par les soldats
azéris, les dérapages verbaux des dirigeants azerbaidjanais, les destructions insidieuses
mais programmées des monuments religieux arméniens, sans oublier la propagande
gouvernementale et les slogans anti-arméniens. Tout est toujours mis en œuvre pour
faire craquer les Arméniens, en les provoquant partout où ils peuvent, en
commençant par les régions frontalières.
Il
est clair que les paroles, même non-menaçantes, n’ont aucun effet sur lui. Le
despote azéri, comme d’ailleurs son mentor ottoman, ne comprend que le langage
de la force ou tout du mois la menace de son usage. Erdoğan s’est calmé quand Macron a envoyé ses
navires de guerre dans le Sud-méditerranéen, tout comme Aliev a stoppé ses
massacres quand le camarade Poutine lui a « sommé » de s’arrêter à la
limite de ‘l’oblast du Nagorny-Karabakh’.
Malgré
le comportement d’Ilham Aliev et les récriminations, preuves à l’appui, de
l’Arménie, la communauté internationale se repose sur les coprésidents du
groupe de Minsk de l’OSCE pour appeler les belligérants autour de la table des
négociations.
Le
premier ministre arménien se dit prêt à reprendre les négociations de paix sur
le conflit du Karabakh, sous l’égide des coprésidents du groupe de Minsk de
l’OSCE et conformément à leurs propositions (Trois principes de base et six
éléments principaux). Le président azerbaidjanais se dit lui aussi prêt à signer
un accord de paix avec l’Arménie.
Mais
comme pour toutes choses, le diable se cache dans les détails ou dans les
non-dits.
En
y regardant de plus près, pour l’autocrate azéri, la notion « accord de
paix » sous-entend un certain nombre d’acceptations. Ainsi, pour
lui :
-
Le conflit du Karabakh est résolu et que par
conséquent, le groupe de Minsk de l’OSCE n’a plus lieu d’être, pas plus
que faire des réunions en vue de sa résolution ;
- Dorénavant, ce qui
fait force de loi ce sont les deux accords tripartites signés à Moscou les 9
novembre 2020 et 11 janvier 2021. Accords qui ne stipulent nulle part le
droit à l’autodétermination des peuples, pas plus qu’un quelconque référendum
pour ce faire. Donc inutile de mettre ce sujet sur la table.
- Les Arméniens du
Haut-Karabakh sont en fait des « Azerbaidjanais égarés » (dixit Ilham).
Donc parler de République d’Artsakh est un non-sens. D’ailleurs si on regarde
l’Arménie, « ce sont d’anciens territoires azerbaidjanais, Erevan
compris » (re-dixit Ilham) ;
-
Une fois acté le tracé frontalier Arménie-Azerbaïdjan
basé sur les cartes soviétiques, et dès que l’Arménie commencera effectivement à
remplir ses obligations conformément aux accords de Moscou, il ne restera plus
qu’à signer un accord de paix.
Et
certains de s’étonner que les négociations de paix ne progressent pas !
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Traductions –
revue de presse
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Arménie
Le Premier ministre Nigol Pachinian a déclaré que l’Arménie est prête à engager le dialogue avec la Turquie.
Nigol Pachinian a déclaré lors de la réunion du Cabinet du 8 septembre que le président turc Recep Tayyip Erdoğan avait parlé des relations avec l'Arménie et qu'Ankara était prêt à normaliser progressivement les relations avec Erevan. Selon lui, de telles conversations peuvent servir de base à la relance des chemins de fer et des routes entre les deux pays. Il a indiqué que
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Coprésidents du Groupe
de Minsk de l’OSCE
France
«Je vous adresse mes chaleureuses félicitations à l'occasion de ma prise de fonction de Ministre des Affaires étrangères de la République d'Arménie, vous exprimant par avance ma gratitude pour la perspective de travailler étroitement avec vous dans
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Russie
Lors de la réunion avec les participants du marathon de l'éducation, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a détaillé le contenu de sa lettre au ministre des Affaires étrangères arménien de l'époque, Edouard Nalbandian, avant la signature des protocoles arméno-turcs en 2009 (*).
« En 2008, nos amis arméniens nous ont dit que les Turcs proposaient de s'entendre sur des documents pour le rétablissement des relations diplomatiques, la normalisation des relations, la coopération, la mise en œuvre de projets communs. Nous avons dit : « C'est très bien. Y a-t-il des conditions préalables ?
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Azerbaïdjan
Des experts civils et militaires, proches du gouvernement, ont déclaré ce qui suit :
«Malheureusement, le Groupe de Minsk de l'OSCE a raté de nombreuses opportunités depuis 28 ans. L'Azerbaïdjan a résolu à lui seul le conflit arméno-azerbaïdjanais, qui était censé être réglé par les États-Unis, la Russie et la France, représentés au sein du Groupe de Minsk de l'OSCE. Ce groupe, qui s'est engagé à résoudre le conflit, et les coprésidents qui y sont représentés depuis moins de 30 ans n'ont pas pu ou n'ont pas voulu
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Extrait de Radiolour,
de PanArmenian, de News.am, de Armenpress, de Trend, de Azernews, et de RT