Ilham Aliev persiste et signe

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

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Le chef du gouvernement arménien, Nigol Pachinian, est persuadé qu’en faisant des salamalecs aux autocrates turc et azerbaïdjanais, il pourra bénéficier de leur indulgence et qu’ils laisseront les Arméniens en paix. C’est une colossale erreur qui dénote une profonde méconnaissance de l’histoire de ces deux pays envers les Arméniens.

 

Dans un an, Ankara va fêter le centenaire de la naissance de la Turquie moderne, (rien à voir avec la ‘dinde’ des Américains), construite sur les ruines de l’empire ottoman, ainsi que sur les cadavres et les biens des minorités chrétiennes, Arméniens génocidés en tête.

 

Pour bien se faire voir des Occidentaux et des Russes, Erdoğan joue sur les deux tableaux, favorisant tantôt les uns, tantôt les autres. Cerise sur le gâteau, la guerre russo-ukrainienne projette sur sa personne une gloire inespérée et inattendue. Dans ce contexte, le sultan ottoman se montre grand seigneur, à la grande satisfaction de la communauté internationale et de l’ONU, pour amadouer l’Arménie et lui faire entrevoir des lendemains radieux. Et pour montrer sa grande générosité, il va même jusqu’à faire la paix avec Israël. Comme disait Jean de La Fontaine : « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ».

 

Il faut dire que ladite communauté dite internationale se contente du présent, faisant fi du pourquoi et du comment du contentieux arméno-turc, laissant cela aux historiens. Une démarche que semble également adopter le premier ministre arménien, vu que son but est de rétablir les relations interétatiques avec sa voisine du Sud-est et que la frontière soit ré-ouverte. D’ailleurs, c’est ce que fait le représentant de l’Arménie, Ruben Rubinian, lors des rencontres de normalisation Arménie-Turquie, évitant surtout d’aborder toute question qui fâcherait son interlocuteur turc, l’ex-ambassadeur Serdar Kiliç.

 

Seule ombre au tableau, la satisfaction de la Sublime Porte est directement liée à la satisfaction de son vassal azerbaïdjanais.

 

Que demande le rejeton de son père ? Retrouver les anciennes frontières de la RSS d’Azerbaïdjan ainsi que son intégrité territoriale, Haut-Karabakh compris, telle que reconnue par l’ONU en 1991. Avec, en plus, l’octroi d’une voie de communication avec le Nakhitchevan à travers le sud de l’Arménie (Syunik) ; conséquence directe de sa victoire contre les Arméniens en 2020 lors de la guerre de 44 jours.

 

Comme les choses ne vont pas assez vite, il met la pression. Cela tombe bien, les soldats de la paix russes, qui protègent les habitants du Haut-Karabakh, ne sont pas trop regardants. En cas de dérapage, ils adressent tout au plus une remontrance à la soldatesque azérie. Quant à la communauté internationale, elle limite son intervention à son habituel communiqué générique pour ne pas dire laconique. Il est vrai que maintenant, toute son attention est portée sur comment stopper l’avancée russe en Ukraine (mais c’était pareil avant).

 

Sachant Moscou empêtré en Ukraine, et les Occidentaux pendus aux lèvres du président Volodymyr Zelensky, le potentat azéri a quasiment les mains libres dans ce qu’il considère comme son territoire. Il fait tuer de temps à autre un civil karabakhi, ou oblige les villageois arméniens proches de la frontière à abandonner leur foyer ; le tout avec la bénédiction du gouvernement arménien, qui n’a qu’une hâte : signer un accord de paix avec l’Azerbaïdjan.

 

Et ces messieurs du gouvernement arménien d’attendre que le groupe de Minsk de l’OSCE « agissent » et mettent de l’ordre dans le conflit du Haut-Karabakh.

 

 

 

 

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Traductions – revue de presse


Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de APA


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Arménie

 


Les ministres de la Défense arménien et russe Souren Papikian et Sergueï Choïgou se sont entretenus mardi en marge de la 10e Conférence de Moscou sur la sécurité internationale. Les activités des Casques bleus russes au Haut-Karabakh ont été discutées.

 

« Nous avons quelque chose à discuter, il y a des questions traditionnelles liées à notre coopération militaro-technique et militaire. Et, bien sûr, les questions liées aux activités de notre contingent de maintien de la paix, qui  

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Russie

 


« Le contrat de fourniture à la Turquie du deuxième lot de systèmes de missiles de défense aérienne S-400 a été signé. Le document implique la localisation de la production de composants individuels du système, » a déclaré le chef du Service fédéral de coopération militaire et technique (FSMTC) de la Russie, Dmitri Shugayev lors du forum international "Armée-2022".

 

"Je voudrais indiquer qu'un document contractuel pertinent a déjà été signé. Il prévoit, entre autres, la localisation de la production de composants individuels du système. Le système S-400 Triumf SAM est un système unique. Je peux en toute confiance déclarer que

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Union européenne

 


« L'Union européenne veut voir des progrès dans le processus de normalisation entre l'Arménie et la Turquie. L'Union européenne est un fervent partisan des processus de normalisation. Il y a eu des déclarations publiques soulignant que nous soutenons l'initiative de discussions directes entre l'Arménie et la Turquie, » a déclaré la cheffe de la délégation de l'UE en Arménie, l'ambassadrice Andrea Wiktorin.

 

"Nous espérons que 

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États-Unis

 


Le porte-parole du Département d'État, Ned Price, a déclaré le mercredi 17 août :

 

"Nous travaillons toujours pour faire ce que nous pouvons pour faciliter ce que nous espérons voir, c'est-à-dire une paix globale à long terme entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

 

Vous savez que le secrétaire d’État Antony Blinken a 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de APA