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Commentaires
et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Le
blocus total ordonné par le PDG (président dictateur-génétique) azéri est
toujours en place autour du Haut-Karabakh.
Je
déclare, tu déclares, il déclare. Nous négocions, vous négociez, ils négocient.
Mais rien ne bouge sur le terrain. On peut continuer comme cela encore
longtemps ; Si ce n’est que les Artsakhiotes commencent sérieusement à s’affaiblir,
faute de soins, de manque de nourriture, et de conditions de vie fortement dégradées.
Le « foutage de gueule » lancé à la face à la communauté internationale par le dénommé Aliev, prénom - Ilham Heydar öglu, est de l’hypocrisie poussée jusqu’au cynisme. On se souvient encore des divers propos relatifs aux Arméniens vivant au Haut-Karabakh, déclarés par les gouvernants de Bakou :
« Les
habitants du Karabakh sont des citoyens azerbaïdjanais comme les autres
minorités de l’Azerbaïdjan. Ils ont les mêmes droits et les mêmes devoirs que
les autres Azerbaïdjanais. » (Ilham Aliev) ;
« La route de Latchine a été
fermée non pas par des manifestants azerbaïdjanais, mais par le contingent de
maintien de la paix de la Fédération de Russie temporairement stationné sur le
territoire de l'Azerbaïdjan. » (Jeyhun Bayramov) ;
« La
partie azerbaïdjanaise est prête à répondre aux besoins humanitaires de tous
les résidents arméniens vivant sur nos territoires, et les revendications de la
partie arménienne n'ont aucun fondement. » (Aykhan Hajizada)
Ce
que les grandes et/ou les moyennes puissances ne veulent pas admettre et réagir
en conséquence - car elles ont très bien
compris l’objectif d’Ilham Aliev, c’est que cet individu se fiche royalement de
leurs déclarations. Il sait pertinemment que ces pays ont besoin de ses ressources,
et qu’aucune sanction ne lui sera appliquée. N’est pas Poutine qui veut. Bien
évidement, il est ouvert à toutes propositions, du moment qu’elles correspondent
à ses exigences territoriales et/ou de communications vers la Turquie par le
Nakhitchevan.
La
population occidentale, par l’intermédiaire de ses représentants – les
parlementaires, a mis les points sur les « i » et proposé les actions
à mettre en œuvre. Le législatif propose, l'exécutif dispose. Pour ce dernier, seule
prévaut la realpolitik et au diable les valeurs démocratiques. Sauf bien
évidemment quand l’agresseur est la Russie, pourtant grand pourvoyeur
d’énergies à l’UE.
Ce
défaussement des démocraties se fait donc envers les « petits » en
l’occurrence aux dépens du territoire arménien, qui, comme chacun ne le sait
pas forcément, est une ancienne terre azerbaïdjanaise remontant à l’antiquité. Si,
si. En fait, tous les historiens grecs et latins se sont fourvoyés au sujet des
Arméniens, et seuls, les historiens chevronnés que sont les Azerbaïdjanais et les
Turcs détiennent la vérité sur leurs origines.
Dans la région Turquie sud-Caucase, la géopolitique a totalement détrôné la démocratie et l’humanitaire. L’Occident n’a pas voix au chapitre. Il est juste bon à verser de l’argent et à passer tous les accords commerciaux qu’il veut, du moment qu’il se tient en dehors de la politique.
Malheureusement,
la guerre avec l’Ukraine a balayé les derniers scrupules de Vladimir Poutine
envers le premier ministre arménien Nigol Pachinian, lequel d’ailleurs n’a
jamais été en odeur de sainteté depuis son arrivée au pouvoir en 2018. Son
envie de jouer sur deux tableaux, Occident et Russie, a coûté et coûte encore
très cher aux Arméniens. Moscou ne prend plus la peine de mettre des gants,
pour « se ficher » ouvertement des demandes arméniennes.
Seuls
les Artsakhiotes ont bien compris que ce sont uniquement les soldats russes, de
la paix ou non, qui empêcheront le dictateur azéri d’exécuter son plan diabolique,
qui consiste à éradiquer au maximum les Arméniens de la région, en commençant
par le Haut-Karabakh.
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Traduction
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Arménie-Artsakh
Le Premier ministre Nigol Pachinian a eu une conversation téléphonique avec le président Recep Tayyip Erdoğan.
Il a présenté ses condoléances et exprimé sa solidarité au président et au peuple en lien avec les nombreuses victimes du violent tremblement de terre qui a secoué les régions du sud-est du pays. Il a souhaité un prompt rétablissement à tous les blessés et a ajouté que l'avion transportant l'équipe de sauvetage de l'Arménie vers la zone sinistrée s'apprête à décoller d'Erevan.
Russie
Membre du Conseil de politique étrangère et de Défense de la Russie, l'ancien directeur du Centre Carnegie de Moscou, Dmitri Trenin, a participé à la table ronde internationale sur "L'Arménie et la confrontation globale entre la Russie et l'Occident : Résultats de 2022".
Selon lui, il est difficile de prévoir l'avenir, mais le conflit entre la Russie et l'Occident s'éternisera encore pendant 15 ou 20 ans, voire plus, jusqu'à ce que les parties s'accordent sur de nouvelles normes, ce qui, selon lui, est impossible à dire.
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Union
européenne - France
La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a écrit à la présidente du Parlement azerbaïdjanais, Sahiba Gafarova, pour exprimer sa ferme désapprobation des déclarations faites au Parlement azerbaïdjanais par le coprésident de la commission de coopération parlementaire UE-Azerbaïdjan (CPC), M. Tural Ganjaliev, le 20 décembre 2022.
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OSCE
La Représentation permanente de la France auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a mené une réflexion sur le blocus du corridor de Latchine et sur les relations arméno-azerbaïdjanaises.
"Ensemble
avec l'UE, la France continuera de contribuer aux efforts de développement du
dialogue entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, y compris dans le cadre de l'OSCE.
La France appelle l'Azerbaïdjan à rétablir la liberté de circulation à travers
le corridor de Latchine, qui a été bloqué depuis le 12 décembre 2022", a
écrit la représentation de la France auprès de l'OSCE sur son compte Twitter.
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Turquie-Azerbaïdjan
« L’Arménie essaie de tromper la communauté internationale en se présentant comme une partie constructive.
Comme
on le sait, c'est la partie arménienne, violant le cours convenu du processus
de négociation concernant le traité de paix, qui a refusé les négociations en
décembre de l'année dernière. Cependant, maintenant, au lieu de retourner à la
table des négociations, la partie arménienne essaye de les arrêter
artificiellement », a déclaré Hayvan Ayhan Hajizade, chef du service de
presse du ministère des Affaires étrangères d'Azerbaïdjan.
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Amnesty
International
« Le blocus en cours du corridor de Latchine met en danger la vie de milliers de personnes dans la région séparatiste du Haut-Karabakh, » a déclaré Amnesty International dans un communiqué le jeudi 9 février.
L'organisation de défense des droits de l'homme a appelé les autorités azerbaïdjanaises et les casques bleus russes à débloquer immédiatement la route et à mettre fin à la crise humanitaire en cours.
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, et de News.am