Moscou augmente sa pression


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

Moscou augmente la pression urbi et orbi. Après avoir repris la main aux Etats-Unis dans l’Affaire syrienne, la Russie n’en oublie pas moins les visées de l’UE sur les ex-républiques soviétiques. Quant à la France qui espérait jouer un grand rôle important dans cette partie du monde, elle s’est trouvée reléguée au second rang. La Syrie n’est pas le Mali et le Moyen-Orient n’est pas l’Afrique du Nord, les enjeux et la géostratégie sont autrement plus complexes.

 

Voyant l’économie de ces Etats lui échapper, Poutine passe à la vitesse supérieure en perturbant sérieusement

les futurs accords. Trois des six pays concernés par le partenariat oriental de l’UE - Géorgie, Moldavie et Ukraine, sont sur le point de signer avec l’UE l’accord d’association et/ou la création de la Zone de Libre-échange Approfondi et Complet, lors du Sommet de Vilnius en Novembre prochain.

 

La Biélorussie et l’Azerbaïdjan n’ont pas encore atteint le niveau nécessaire pour ce faire. Par niveau, il faut entendre la mise en œuvre des recommandations de l’UE dans des domaines tels que : les institutions démocratiques, la primauté du droit, la bonne gouvernance, la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales, et d’une manière générale ce qui est appelé ‘les valeurs communes’. Quant à l’Arménie, il était prévu qu’elle soit le quatrième signataire, mais le président Serge Sarkissian en signant l’adhésion d’Erevan à l’Union douanière, pilotée par Moscou, a fait volte-face.

 

Les millions versés par l’UE n’ont toutefois pas été vains, car malgré des dysfonctionnements étatiques voire civils, encore criants pour certains, de nombreux autres ont été supprimés ou modifiés.

 

Le choix de l’Arménie est dicté essentiellement par la sécurité nationale, entourée qu’elle est à l’Ouest par un Etat génocidaire qui maintient un blocus depuis vingt ans et à l’Est par un Etat dictatoriale surarmé qui ne demande qu’à l’agresser. (Cf. mon précédent commentaire)

 

Qu’a fait l’UE pour changer cette situation, à part palabrer et donner des leçons de bonne conduite ? Elle négocie avec la Turquie son adhésion et avec l’Azerbaïdjan son énergie !


 
Conclusion : "Faire pression" n'a pas la même signification selon que l'on se trouve à Bruxelles, à Moscou ou à Paris-Washington

 

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Traductions –revue de presse

 

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UE-Arménie : Difficile d’avoir le beurre et l’argent du beurre
 




La Lituanie a appelé les Etats de l'UE en renfort après que la Russie ait imposé de nouveaux contrôles aux frontières. Cette pression exercée sur la Moldavie et l'Ukraine a lieu après que l'Arménie ait décidée, à la surprise générale, de rejoindre l'Union douanière russe.

 

Le ministre des Affaires étrangères lituanien, Linas Linkevicius, a déclaré que la pression sur la frontière fait partie de la campagne russe pour intimider les anciens états soviétiques qui veulent intégrer l'UE.

 

Il est convaincu que
 
 


 

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James Warlick termine sa tournée régionale avec les Arméniens

 



Le 12 septembre, le nouveau coprésident américain du Groupe de Minsk de l'OSCE, James Warlick, a rencontré à Erevan le président Serge Sarkissian, le ministre des Affaires étrangères Edouard Nalbandian et le ministre de la Défense Seyran Ohanian.

 

"Je cherche à entendre chaque côté et voir leur approche du problème ainsi que me familiariser avec la situation avant de revenir avec mes collègues. J'espère

 
 
Suite

 

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Les Kurdes marquent de nouveau leurs différences

 



La municipalité de Diyarbakir a inauguré officiellement un monument de la conscience commune, en présence du maire, Abdullah Demirbaş.

 

«Nous Kurdes, au nom de nos ancêtres, nous nous excusons pour les massacres et les déportations des Arméniens et des Assyriens en 1915. Nous allons continuer notre lutte pour leur obtenir expiation et réparation. Nous appelons les autorités turques à présenter des excuses et faire

 


 

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Bakou dévoile ses cartes

 



Les déclarations belliqueuses incessantes de Bakou prouvent un fait qui n'est un secret pour personne : l’Azerbaïdjan n'a pas la moindre intention de contribuer au règlement du conflit du Haut-Karabakh. La récente déclaration du porte-parole du ministère de la Défense azerbaïdjanais le prouve.

 

Lors d’une visite de la ligne de front avec des militaires de haut rang, des parlementaires et des personnalités, et commentant la

 


 

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Le coin des experts et des analystes

 



«Les Turcs étaient conscients du fait que la démarche de Hrant Dink était beaucoup plus dangereuse que l’extrémisme le plus fanatique, et donc ils ont décidé de l'éliminer. C’est le modus operandi des Turcs. Nous savons tous qui a vraiment ordonné l’assassinat de Hrant Dink,» a déclaré le politologue Haygazoun Alvertzian, et d’ajouter :

 


 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian et de News.am