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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Tout
comme pour la reconnaissance du génocide des Arméniens qui a vu nombre de
gouvernements, et/ou de parlements, se ranger à la qualification des historiens
et des universitaires, le conflit du Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui
dure maintenant depuis plus de vingt-sept ans, laisse présager que la résolution
ne pourra se réaliser que si la partie azerbaidjanaise admet que le
Haut-Karabakh ne reviendra jamais sous sa juridiction pas plus d’ailleurs que sous
une double administration arméno-azérie. Quant au droit à l’autodétermination
des peuples, c’est chose faite depuis septembre 1991.
L’Arménie
a toujours indiqué dans ses communiqués et dans ses prises de parole qu’il
y a le Haut-Karabakh proprement dit et les districts environnants, également
appelés zone tampon ou ceinture de sécurité. La question est de savoir si le potentat
désire ou pas un compromis, en d’autres termes, s’il est prêt à perdre quelques
km² de territoire pour garder des districts. Hélas, au vu de ses propos, il
n’est pas dans ses intentions de lâcher un pouce de terrain hérité du découpage
bolchevik.