dimanche 29 avril 2018

Une goutte d’eau de trop




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian



Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de Hurriyetet de l’OSCE


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Commentaires

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L’Arménie a la fâcheuse tendance à vouloir copier son allié privilégié : la fédération de Russie. S’il y a un air de famille entre les homo soviéticus et/ou les oligarques, la comparaison s’arrête là. La situation politico-économique de l’Arménie ne ressemble en rien à celle de la Russie. Aussi, vouloir se maintenant au pouvoir par le biais d’un changement de constitution et de chaises musicales, n’a pas réussi au président sortant Serge Sarkissian.

La révolution de velours qui s’en est suivie a fait réagir nombre de chancellerie voire même le secrétaire général de l’ONU pour rappeler l’état de droit. Vu son silence, France ne semble pas spécialement intéressée par les événements qui se déroulent à Erevan.

samedi 21 avril 2018

Ankara s’éloigne de Bruxelles




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Les décisions du parlement européen, et/ou celles de la Commission européenne, sont une chose, les déclarations de certains états membres en sont une autre. A croire que les 27 ne sont pas tenus de suivre les résolutions ou les lois votées par les députés européens.

Alors que les élus constatent les dérives sérieuses de la Turquie, les gouvernements continuent de caresser Ankara dans le sens du poil, aussi bien verbalement, que financièrement. Le Sultan ottoman aurait tord de se priver de ces contradictions intestines. Démarche que l’on trouve outre-Atlantique, puisque les Etats-Unis, par OTAN interposée, agissent de même envers Erdoğan, alors que de plus en plus de voix s’élèvent dans le Congrès.

Pour garder leur «allié turc», les Occidentaux sont prêts à avaler toutes les couleuvres.

samedi 14 avril 2018

La Turquie, la Russie, la coalition ... et les autres




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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La faiblesse du régime syrien a ouvert les appétits de certains et permet à d’autres de régler leurs comptes.

() La rencontre Erdoğan-Poutine du 3 Avril dernier n’a fait que renforcer les idées expansionnistes du sultan ottoman. Moscou ne lui fera pas de l’ombre, du moins tant qu’Ankara ne s’en prend pas directement à Bachar el-Assad. Quant aux pays de la coalition, on a vu leurs réactions lorsque l’armée turque a franchi la frontière syrienne et s’est emparée d’Afrin avec l’aide des rebelles syriens, pour chasser les Kurdes. Cela s’est traduit dans les chancelleries occidentales par un modeste : «ce n’est pas bien, il ne faut pas».

Alliée soi-disant des Occidentaux, la Turquie a soutenu à leur début les terroristes du Daech, farouchement anti-mécréants et anti-chiites, et soutient maintenant les opposants (sunnites) à Bachar el-Assad (alévi). A la guerre ethnique s’ajoute une guerre de religion.

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