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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Surtout ne brusquer personne et certainement pas le fauteur de troubles. Le plus important pour les coprésidents du groupe de Minsk, c’est qu’Ilham Aliev participe à des rencontres au sommet et qu’il se retienne de lancer ses troupes contre les Arméniens. Il n’est pas question de contrarier le potentat azéri, pourvoyeur d’énergie et de diverses mannes aux européens. Et surtout on n’ira pas vérifier sur le terrain si Bakou respecte ses engagements sur la non-violation du cessez-le-feu. Quant aux civils tués, quelques larmes de crocodile suffisent, histoire de passer du baume sur le cœur des Arméniens.
Quant
à trouver un début de commencement de solution au conflit du Karabakh, c’est
peine perdue. Le despote azéri a fait sienne la devise : Ce que Staline a généreusement
donné [morceler pour régner] à l’Azerbaïdjan, les Arméniens ne peuvent le
reprendre, même si le territoire en question faisait partie de la république d’Arménie.
C’est ce que lİlham Heydər oğlu Əliyev appelle l’intangibilité des frontières.